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Annie Brook ▬ Mi cyaan get ova har, its like shi obeah mi Empty Annie Brook ▬ Mi cyaan get ova har, its like shi obeah mi

Ven 2 Juil - 23:28
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Marianne (Annie) Brook
▬ NOM : Brook (parfois orthographié Broek)
▬ PRÉNOM : Marianne
▬ SURNOM : Annie, Mama Ann
▬ ÂGE : 34 ans
▬ DATE DE NAISSANCE : 22 janvier 1887
▬ ORIENTATION SEXUELLE : Dégénérée  et scan-da-leuse
▬ SITUATION FAMILIALE : Fille cadette d’un couple de domestiques (Annette et Justify Brook), mariée et mère d’un petit garçon.
▬ PARTICULARITÉS : En plus d’être afrodeutsche, Annie porte la mode garçonne des flapper girls. Fardée comme une vamp, apprêtée comme une chanteuse de jazz, on la voit et on l’entend rire fort dans les clubs. Il n’est pas rare de la voir rentrer tard dans ses fourrures encombrantes, talons à la main et amant sous le bras. Oiseau de nuit, Annie fume, boit et danse à l’excès et semble perpétuellement empêtrée dans des scandales. Par ailleurs, elle parle plusieurs langues (l’allemand, le français et l’anglais et aussi un peu d’italien). Lorsqu’elle parle anglais,l’origine jamaïcaine d’Annie se dévoile par accident dans un créole argotique typique des natifs du rocher. Ses nombreux voyages à travers le monde ont façonnés son drôle de cancan qui amuse beaucoup en Allemagne.
▬ GROUPE : Humains/Sorciers
▬ RANG DANS LE CLUB : Aucun à ce jour - mais elle connaît du monde.
▬ AVATAR : Chantel Riley
▬ CARACTERE
Flamboyante, insulaire, avec un sourire à damner des saints, Annie est un bijou d’orgueil et d’arrogance. À Berlin, c’est une véritable vamp qui a l’œil aguicheur et se ruine en champagne. Pour reprendre le contrôle de sa vie, jusqu’alors toujours gouvernée par les esprits ou les hommes, elle picole, fume et danse jusqu’au  bout de la nuit avec des types dans les nightclubs. Drôle et charmante, c’est une femme de bonne compagnie qui séduit facilement autour d’elle. Complètement chaotique, elle semble improviser continuellement et agir sur des coups de tête. Son énergie est aussi solaire que son monde est triste et sombre. Initiée de l’Obeah et du Vaudou, Annie est victime d’une malédiction qui la rend folle. La mort fait partie de son quotidien, elle est partout autour d’elle. Des voix susurrent dans ses oreilles jusque dans son sommeil. Il y a cette créature qui essaie de l’attraper dès qu’elle entre en communication avec les spectres. Sa voix est plus terrifiante que les autres, et ce qu’il dit est insupportable. Exilée au bout du monde depuis ses quinze ans, Annie n’a plus de référent à qui parler de ses maux. Petit à petit, l’obia grignote tout ce qu’elle possède de sanité et éloigne les siens d’elle. Longuement instrumentalisée et habituée à la pauvreté, Annie est débrouillarde et battante. Ses ressources semblent inépuisables.  Mais elle est aussi capable de se montrer cruelle, violente et de se laisser consumer par sa jalousie ou ses ressentiments. Ses colères sont explosives. Sa magie sert ses intérêts personnels. Annie n’a pas réellement d’amis à Berlin, même si elle connaît presque tout le monde. Peu à même de mener des relations humaines normales, elle est assez superficielle. Bien qu’elle redoute les vampires, elle serait prête à accepter leur argent. Avant qu’on l’hospitalise, sa réputation grandissait à Berlin et elle caressait l’espoir de devenir une prêtresse renommée.

▬ ANECDOTES
Ne sachant pas encore conduire, Annie circule à vélo ou en métro. Plus rarement en taxi, quand on lui paye… * Annie adore les animaux, elle s’entoure autant que possible de poules, de chiens, de chats. * Son sommeil est très mauvais et elle est somnambule depuis l’enfance. * Son fils de trois ans lui a été retiré à son hospitalisation mais elle espère le récupérer un jour. Il vit désormais chez les grands-parents de son époux où elle peut le visiter. * Comme la plupart des initiés, elle a une bonne voix et un excellent sens du rythme. * Possédée par l’esprit d’un Obia, une créature aquatique du folklore jamaïcain, Annie attire les problèmes et perd parfois son tempérament. On dit là-bas que les obias « se glissent sous la peau » des jeunes filles qu’ils ont marqués. * La langue qu’Annie parle le mieux est l’anglais mais son allemand est très correct et son français pas si mal. * En revanche elle ne lit pas très bien et son orthographe est catastrophique. * On trouve un très beau portrait d’elle au Sing-Sing. * Malgré son goût pour la vie nocturne, Annie vit dans la zone industrielle car ses revenus sont pathétiques. * L’argent est une énorme préoccupation dans sa vie. * Ses voisins considèrent qu’elle est une prostituée mais ils la craignent trop pour la jeter dehors.

▬ HABITUDES
A Berlin, Annie suit le rythme de la vie noctambule des clubs de jazz. On la voit boire, chanter, fumer, draguer et danser à ses adresses préférées. *  Très croyante, la vamp fréquente également les églises et se consacre quotidiennement à la prière. Son appartement est tapissés d’objets religieux et elle a toujours des cierges sur son autel. * Les apparitions de fantômes font partie prenante de son quotidien : Annie voit les esprits des morts errer parmi les humains. Ses visions très perturbantes compliquent son existence et il n’est pas rare de la voir décrocher au milieu d’une conversation ou fixer bêtement le vide, quand ce n’est pas tout simplement déguerpir brusquement et sans raison d’un endroit en apparence normal. * Terrorisée par les vampires, elle évite par habitude tous les lieux où on est susceptible de croiser ces êtres dangereux. * Tandis ce qu’elle coiffe une clientèle de dames fortunées, Annie est attentive aux ragots. A ses plus fidèles clientes, elle ne propose pas qu’un brushing mais aussi des talismans et des incantations qu’elle présente comme des remèdes miracles à tous leurs problèmes. * Pour se défendre, elle s’équipe généralement d’un couteau.
Histoire
Village de St Mary, Jamaïque (empire colonial britannique)

Le jour où Annie vient au monde, dans la cahute de ses grands-parents, une comète fend le ciel de la péninsule : un très mauvais présage pour les pratiquants de l’église animiste. On appelle l’enfant Mary-Ann pour vite la placer sous la protection de la Sainte Vierge et de sa Sainte Mère.

En 1887, l’existence des vampires est depuis longtemps révélée à la couronne anglaise. Toutefois il faut du temps pour que les conséquences directes d’un tel renversement parviennent jusqu’aux colonies caribéennes du Royaume-Uni. Dans les églises jamaïcaines, on envoie d’abord des prières pour bannir les vampiah* et leur sinistre monarque de la Terre. Les nouvelles du continents réveillent d’anciennes superstitions tout autour de l’île, repêchant dans leur lit les légendes locales des river mummas, des Ol’Hige et des fantômes du Rio Cobre. C’est dans cette reviviscence du folklore des Obeah man* qu’Annie révèle son don.

***

Alors qu’elle joue avec ses frères, la toute petite Annie chute accidentellement dans la One-Eye River et est emportée dans les roseaux. Ses frères la perdent  de vue malgré leur réactivité. Des dizaines de mètres plus bas, sa tête d’enfant heurte un rocher qui l’assomme. Tandis ce qu’elle sombre dans le lit de la rivière, un rêve étrange l’engloutit. Après une longue dérive parmi les poissons et les crocodiles, elle croit que des mains la saisissent pour l’entraîner plus loin sous l’eau dans une étreinte mortelle. Les locks flottantes de la sirène lui obstrue la vue.

Annie est retrouvée le lendemain, évanouie sur un tapis de feuilles de palmier, les cheveux tressés et les yeux couverts par deux pierres plates. On dit qu’un obia, créature du folklore mi animal mi homme, a certainement tenté de l’enlever pour porter sa peau.

***

Pendant son enfance, Annie continue d’être irrésistiblement attirée par la rivière. Elle s’y rend somnambuliquement la nuit pour s’endormir près de l’eau. De ses voyages nocturnes, elle rapporte des visions. Les duppies* sortent des tombes pour lui murmurer des secrets. Ses yeux voyaient le monde invisible sur le même plan d’existence. Un nécromancien le comprendra plus tard, l’outremonde compénètre la réalité dans son regard, sur le même plan d’existence. Pour les sorciers jamaïcains, l’ubiquité n’est ni un matériau génétique ni quelque chose qu’on attrape comme un virus, c’est à la fois une malédiction et une bénédiction qui s’abat sur son porteur et le prédestine à aider les siens.

Malheureusement, à la naissance d’Annie, la pratique de l’Obeah et du Moko-Jumbie* est interdite sur l’île depuis plus de vingt-cinq ans. Les blancs craignaient la magie des noirs. Les leaders du culte vaudou doivent se cacher des autorités pour se réunir. Annie est alors confiée par sa grand-mère à Judge, un Obeah man qui vit seul dans les montagnes, pour canaliser son Don. Elle devient sa servante et ne redescend que rarement pour voir les siens. Lors des cérémonies, elle est à la fois son assistante et son instrument. Bien qu’elle soit encore adolescente, Judge tend également à la considérer de plus en plus comme sa compagne. C’est le prix à payer pour son initiation. En l’observant, elle apprend les affres d’une magie très noire et très puissante, qui traite avec les esprits, les anciens, les fantômes, la nature et les puissances de l’autre monde.

***

Le premier vampire envoyé par la couronne en Jamaïque rétablit un contrôle plus strict sur la population, particulièrement à l’intention des pratiquants de la magie rurale. A l’aube du 20ème siècle, la situation est de plus en plus tendue. La Couronne Vampire voit d’un œil très mauvais les Obeah man et les Sunn man qui font obstructions aux ordres des colons.
Judge et Annie sont arrêtés et emprisonnés au Fort de Bog Walk pour mettre un frein à la déviance cultuelle. Le patriarche est pendu en place publique puis jeté à la mer. Sa jeune compagne en revanche trouve grâce aux yeux du Gouverneur, fidèle à sa race donc facilement émue par la jeunesse et la beauté.

*Vampiah : "vampire" en patois jamaïcain
*River mummas, Ol'Hige  : créatures malfaisantes du folklore jamaïcain
*Obeah man : sorcier pratiquant de l'Obeah, culte animiste cousin du vaudou haïtien
*duppies : fantômes du folklore jamaïcain
*Moko-Jumbie : cérémonie relative au culte de l'Obeah



Couvent Saint-Dominique, Royaume-Uni (Londres)

Après une traversée éprouvante, Annie accoste sur les îles britanniques en automne 1903. Le Gouverneur vampirique l’a gardé une année près de lui,  curieux des pratiques du culte Obeah. Séduit aussi, un peu. Il l’envoie finalement de l’autre côté du Pacifique, accompagnée d’un rapport sur les pratiques occultes du territoire colonisé. La cargaison humaine est acheminée dans l’objectif de participer à la grande exposition universelle de Marseille. Contrairement aux promesses qu’on lui a faite, il n’a jamais été question de ramener Annie sur son île après sa visite.

Deux ans s’écoulent où le petit numéro de foire est placé au couvent Saint-Dominique. Les anglais la terrifie. Jamais elle n’a vu autant de blancs concentrés au même endroit. Ils parlent trop vite. Ils sont aimables comme des clous rouillés.
La vie au cloître est exigeante et austère, à des millénaires de son enfance. Toutefois Annie s’y trouve plus en sécurité qu’ailleurs car l’Ordre de Saint-Michel interdit l’accès des vampires à son domaine. Sa rencontre avec le gouverneur lui avait glacé le sang. Depuis l’apparition de ces créatures malfaisantes, il règne dans les chapelles une atmosphère d’apocalypse. Il arrive aux sœurs de prier fébrilement pendant plusieurs jours, le front posé sur les bancs, pour supplier le Seigneur de vaincre les forces du Mal. Annie fait la cuisine, le ménage, le linge, … L’ordre ne lui laisse pas une minute à elle et pas un objet qui lui appartienne.

Sur son passage, les objets bougent, les bougies s’éteignent, des courants d’air étranges s’engouffrent sous les soutanes et d’inquiétants murmures courent sur les pierres centenaires. Dans les vieilles landes anglaises, opaques de fantômes, ses chimères l’assaillent. Annie est harcelée par le fantôme d’une jeune femme en couche. Ses nuits sont transpercées de cris de bébé. Elle croit que les bassines de la buanderie sont pleines de sang. Terrorisée, elle se tourne vers son ancien culte pour se protéger de ces spectres anglais. Espérant se mettre à l’abri en récitant des incantations, Annie déchaîne accidentellement les forces obscures. En quelques jours, plusieurs sœurs meurent dans des circonstances grotesques et profanatrices. Le phénomène fera date mais personne ne parlera plus jamais de la petite lavandière noire.  

Croyant stupidement pouvoir fuir sa propre malédiction, Annie prend la fuite pendant une nuit pluvieuse.



Paris, France

Afin d’échapper à ceux qui l’avaient placé à Saint-Michel, la petite Annie saute dans le premier ferry pour la France, qu’elle paie avec l’argent volé des nonnes. A Paris, elle n’a pas un sou et prend tous les métiers qu’on lui donne : lavandière, ramasseuse de crottes, couturière, servante… Sa sorcellerie lui permet aussi de vivre un peu. L’époque est bonne pour le spiritisme, certaines familles cherchent désespérément des nouvelles de leurs hommes partis combattre. Sa réputation se construit dans les bas-fonds où on l’appelle Mama Anne. Toutefois, l’Obeah est trop noble pour ces imbéciles d’européens et Annie se contente souvent d’arnaquer sa clientèle avec de fausses visions. Elle est encore trop croyante pour jouer avec les forces obscures. Considérée comme une prostituée, elle vit dans un quartier très troublé et très pauvre. Sa clientèle la paye souvent en nourriture ou en vêtements. Elle accepte aussi, et de plus en plus, l’alcool, le tabac, les bijoux… Son goût pour l’opulence se développe alors qu’elle vit dans un immeuble miteux, entourée de grigris et de cierges. Ses voisins la considèrent comme folle.  

Alors qu’elle travaille dans un hospice comme lavandière, Annie tombe  follement amoureuse d’un médecin. L’homme est bon, beau, dédié à soigner les suppliciés du front de guerre. Il est marié mais Annie s’en moque : elle le veut. Pour le prendre, elle consacre ses prières et sa magie à écarter les obstacles. Le soir, dans sa petite chambre cradingue, elle supplie l’esprit de Judge et de l’Obia pour qu’ils la guident dans ses rituels. Les voisins l’entendent chanter tard dans la nuit. L’assistante du docteur est la première victime du maléfice de la sorcière jalouse : elle se brûle accidentellement le visage avec un produit acide et doit être hospitalisée. Annie ne contrôle pas les conséquences de ses prières, elle est aveuglée par l’amour. Rien ne lui importe que de séduire celui qu’elle aime. Après quelques semaines, elle réussit à devenir la maîtresse du respectable Dr Miller. Le notable met tout en place pour que sa relation reste discrète. Il a une réputation et une famille à protéger. Il la sort et lui fait goûter à une vie parisienne luxueuse et décadente. Annie se rend à des rendez-vous dans des hôtels et des clubs. Elle aime la musique, la fête, le champagne… La période d’après-guerre est propice à la légèreté.

Bien évidemment, Annie finit par tomber enceinte du docteur au début du printemps. D’abord ravie, Annie croit très naïvement que la venue d’un enfant pourra lui attacher un peu plus Miller et le déterminer à quitter sa femme. Quand elle en parle à ses voisines, tout le monde la prend pour une idiote. Toute déesse du vaudou qu’elle est, Annie reste une jeune femme crédule et peu expérimentée. Miller, empathique, peine à se débarrasser de sa jeune maîtresse passionnée, de plus en plus encombrante et voyante. Il lui interdit de venir le voir à l’hôpital mais lui fait parvenir des soins. Se sentant coupable, le médecin tente de la visiter quand il le peut mais uniquement par acquis de conscience. La grossesse est pénible et solitaire. Au début du mois de décembre 1919, elle accouche chez elle, aidée d’une voisine.

Quelques jours après la naissance, Miller cesse totalement de venir la voir. Il rompt avec elle par courrier et lui fait parvenir une grosse somme d’argent destinée à l’aider, elle et son fils. Madame Miller, l’épouse du docteur qui n’était pas dupe, est à l’origine de la stratégie. Le pacte est honnête mais Annie a le cœur brisé. Le prénom qu’elle choisit pour son fils est français : Léon. Doucement, son désespoir cède à la rage. La toute jeune mère a besoin de justice. Pour y parvenir, elle va chercher Judge, l’Obia et les anciens dans ses transes, priant pour la vengeance dans des cercles de bougies.

La plus jeune fille du docteur meurt dans un accident automobile et sa femme se suicide quelques semaines plus tard. Avant d’elle-même prendre la fuite en Allemagne avec son nouvel amant, un musicien de jazz américain rencontré au club, Annie dénonce Miller à la police comme un collaborateur des vampires. Annie est satisfaite. Sa personnalité a beaucoup changé depuis qu’elle vit en France. Un mal s’insinue en elle qui se nourrit de ses déceptions et de ses douleurs. Alors qu’elle croit devenir de plus en plus puissante, l’Obia se glisse sous sa peau.

L’américain lui met la bague au doigt. Annie et Léon entrent dans la décennie en suivant la tournée des artistes jusqu’à Berlin. Annie se laisse étourdir par les vapeurs d’alcool et les nuits festives. La fête et les excès l’aident à échapper à ses visions sinistres, à ses cauchemars horribles et à sa condition minable. Là-bas, elle apprend la langue et devient coiffeuse pour dame à domicile. Son enfant dort à l’arrière des voitures ou dans des chambres d’hôtel tandis ce qu’elle embrasse la vie décadente de la fête berlinoise.  



Institut psychiatrique Göring (Berlin), 1921

Cela fait sept mois qu’Annie est interne de l’institut psychiatrique berlinois. Noyée dans le vacarme des folles, la flamboyante est devenue mutique, à peine capable de bouger les yeux. Ses tempes sont brûlées et son brushing tombe en lambeau. Le cul vissé à une chaise roulante, le personnel l’oublie dans des coins d’atrium ou sur le parvis, devant le jardin.

Son mari a demandé sa prise en charge immédiate, effrayé par ses transes et ses discours délirant. En quelques mois, Annie est devenu violente, confuse, elle divague et s’enfonce dans un maboulisme inquiétant. Même après une paire de claque, plutôt que de se calmer, elle mord. Il lui arrive d’avoir des absences au milieu des conversations. Toutes ces sorcellerie de bonne femme lui sont montées au cerveau, il a peur pour le petit et pour lui-même. L’a préféré se tailler avec une allemande, maintenant que Léon est pris en charge par les autorités.

D’abord, Annie était favorable à une aide médicale. Peut-être qu’il existe des drogues pour curer ses hallucinations. Les fantômes se pressent à sa porte avec leurs loques baroques, ils l’empêchent de penser et de dormir. A la ville, sont partout, à la campagne c’est pire. Cependant la méthode Göring semble plutôt du côté de l’endormissement. Les malades respirent des opiumeries qui les assomme et les docteurs ont l’air sacrément versé dans l’hypnothérapie. Après tout ce temps, il faut de temps en temps lui essuyer un peu de bave au coin de la bouche.

Pourtant, même si elle a du mal à ouvrir les yeux, Annie voit passer la clientèle. C’est pas à l ‘hosto qu’on l’a foutu, c’est au restau. Le directeur a dû faire une promesse. Quand la nuit tombe, les sires aux longues quenottes viennent boire à la source des patientes groggy. Elle-même, y en a un qui s’en sert à la tireuse de temps à autre. Toujours le même, jamais le même jour. A moins que ce ne soit que des rêves…

Trop affaiblie pour lutter ou s’enfuir, Annie se voit doucement mourir dans ce cauchemar horrible. Dès qu’elle retrouve un peu de conscience, la nuque cassée sur son dossier, elle murmure du bout des lèvres des paroles en patwah et des prières. Avec ses ongles, elle dessine les iwas sur ses cuisses. C’est dur, mais elle espère qu’en transe elle trouvera l’aide de ses protecteurs.

Transportée pendant une séance d’hypnose, son esprit se balade dans un endroit étrange. Il y a un homme qu’elle entrevoit, les pieds enfoncés dans une eau entièrement noire. Plusieurs fois, il lui semble rencontrer cette entité nouvelle qui erre dans l’autre monde, celui où elle arrive à se mouvoir dans ses invocations. Croyant à un ancien de son panthéon, elle s’efforce de l'invoquer car il est la seule porte de sortie qu’il lui reste, la seule âme avec laquelle elle peut parler.  




Le joueur
Partie joueur
▬ Pseudo : insecute
▬ Prénom : Jo’
▬ Âge : 26 !
▬ Pays : France
▬ Fréquence de connexion : Vraiment assez souvent
▬ Inventé, tiré de la littérature, scénario ? Inventé, probablement affiliée aux Abiyoe.
▬ Comment avez-vous connu le forum ? J’étais tapie sous ses fondations.
▬ Commentaires : Trop heureuse de voir enfin s’ouvrir les berlinades ! J’espère que Annie vous plaira !
Mathias De Cosset-Brissac
Mathias De Cosset-Brissac
Admin oiseau de nuit & Enfant de la magie
Messages : 69
Date d'inscription : 11/04/2020

Annie Brook ▬ Mi cyaan get ova har, its like shi obeah mi Empty Re: Annie Brook ▬ Mi cyaan get ova har, its like shi obeah mi

Sam 3 Juil - 18:11
Félicitations !

Je te préviens, je vais venir te voir pour qu'on discute d'un lien, parce qu'entre ton passage à Paris, ta vie de débauchée et ta poisse légendaire, Mathias et elle ont dû se croiser et faire quelques conneries.  mdr En tout cas, j'adore ta fiche, le perso, bref, j'suis impatient de te voir faire des folies à Berlin, en tout cas, bienvenue chez les fous, grande prêtresse en devenir.  What a Face

Maintenant que tu es validé(e), te voilà prêt(e) à t'aventurer dans tout Berlin, mais attention aux rencontres que tu y feras ! Nos te conseillons de commencer par te recenser dans les différents bottins du forum que tu trouveras ici, puis,  de faire toute la paperasse nécessaire pour te trouver des partenaires de jeu juste et enfin, si vous en avez besoin, de vous créer logements et autres lieux de travail histoire de recevoir convenablement vos invités, dans ce sujet ci !

Voilà il ne me reste plus qu'à te souhaiter bon jeu, et t'inciter, si ce n'est pas fait, à nous rejoindre sur Discord.  Cool
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