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The greatest  showman ft. Hiram Leibovitz Empty The greatest showman ft. Hiram Leibovitz

Lun 12 Juil - 2:44
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The Greatest Showman
""My brain is the key that set me free"


Casino le Resi,  17 août 1920


Toujours à l’affût d’une opportunité de se faire de l’argent, Annie avait immédiatement accepté la proposition du théâtre. A Berlin, son unique réseau professionnel dépendait de celui de Robert, le musicien américain qu’elle avait épousé quelques mois plus tôt. Depuis qu’il jouait des touches au Resi, elle l’y suivait presque quotidiennement pour faire des cafés, porter à manger et faire la fête très tard. Sa silhouette ne passait pas inaperçue entre les tables câblés du casino. A cette époque, Annie s’inspirait des coiffures extravagantes des stars de l’UFA et se coiffait de perles, de tresses, de tissages et de diadèmes. L’épouse du pianiste, la petite coiffeuse jamaïcaine, pouvait le temps d’une fête se prendre pour Salomé ou Néfertiti. Sa popularité au club la distrayait de sa condition misérable dans cette capitale grisonnante depuis qu’elle dissimulait sa magie non seulement aux autorités mais aussi à sa propre famille.

Lorsqu’un invité célèbre vint poser ses coffres au Resi pour une série de représentations exceptionnelles, c’est naturellement que le casino fit appel à elle pour l’accueillir en coulisse.

-Léon, ne touche à rien…, siffla-t-elle à son fils de six ans, déjà occupé à fouiller dans les affaires du Grand Zandar.

La loge du magicien était très spacieuse, tapissée de miroirs et envahie de fleurs. Annie terminait de ranger des costumes. Son nécessaire de coiffure était déjà disposé sur une commode, peignes et ciseaux joliment ordonné dans une pochette brodée. En dehors de son propre mari, il était très rare qu’elle prenne soin de la chevelure d’un homme mais Monsieur Leibovitz n’avait pas eu le temps d’aller chez le barbier de toute évidence.

-Léon ! Je te dis de ne toucher à rien ! Vas-t-en d’ici !

Le gamin, surpris par la sécheresse soudaine dans la voix de sa mère, quitta la pièce hâtivement comme un chat effrayé. Habituée à le laisser cavaler un peu comme il voulait, elle ne s’en soucia plus. Il s’occupait merveilleusement bien tout seul.

En ouvrant les coffres et les valises du spectacle, Annie découvrait des trésors et des objets mystérieux. Certains semblaient précieux, d’autres venir de très loin. Du bout des doigts, elle caressait les matières et soupesait les artefacts.
A aucun moment, Annie ne croyait qu’Hiram Leibovitz, le saltimbanque de luxe qui venait épater le public du Resi, était un véritable mage. Malgré sa grande réputation, elle n’imaginait pas qu’il fut autre chose qu’un amuseur de talent, un artiste doué qui ne tirait pas ses dons d’une véritable capacité surnaturelle mais plus d’un travail acharné à apprendre des tours, à sortir des lapins de chapeaux ou à cacher des cartes dans ses manches. Pourtant, parmi les affaires qu’elle déballait, certaines lui semblait si mystérieuse qu’elle commençait à se questionner sérieusement sur l’énergumène qui ne devrait pas tarder à la rejoindre.

Dans une coupelle, sa cigarette mal éteinte échappait un filet de fumée. Annie portait un tailleur violet qu’elle avait cousu toute seule dans son appartement miteux à Paris. Ses cheveux ondulaient comme des vagues brillantes, à la mode de son temps, et sa bouche brillait d’un rouge pourpré.

Le soir commençait à tomber, l’heure des vampires où il ne faisait vraiment plus bon être autre chose qu’un stupide mortel. En bas, dans la grande salle, on entendait les musiciens faire leurs accords.

(c) sweet.lips
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Mar 13 Juil - 2:56
The greatest showman
lemont10.jpgHiram Leibovitz
Le Regard
Depuis combien de temps n'avait il pas pris le temps de savourer un instant de répit ? Ils étaient rares, ces temps ci. Les spectacles s'enchainaient à un rythme effrénés, les admirateurs hurlaient son nom lorsqu'il marchait dans la rue, les organisateurs ne cessaient de lui demander tel ou tel détail ou conseil pour une représentation réussie... Hiram ne savait plus où donner de la tête. Cette dernière, d'ailleurs, devait faire peur à voir. Pâle, les yeux cernés, le sorcier n'avait pas dormi une nuit entière depuis plusieurs semaines. Entre les spectacles et les soirées arrosées, son organisme commençait à saturer. Hiram se fit alors cette inutile promesse : un dernier spectacle, et on ne me verra plus pendant trois semaines. Cela faisait déjà deux mois qu'il se disait cela, tous les soirs. Mais l'amour de son public et de la fête le rattrapait à chaque fois.  Entrant dans le splendide théâtre, Hiram se dit qu'il était quand même chanceux d'avoir tout ceci, rien que pour lui. Il pouvait voir cette immense banderole le représentant, accrochée sur le mur décoré du bâtiment, avec son nom de scène écrit en lettres d'or. Tout en observant cette dernière, Hiram, d'un petit geste distrait de la main, fit danser la toile qui, bien qu'il n'y ait pas de vent, se mit à onduler joyeusement sous la magie du sorcier. Hiram soupira et entra. Il fut vite assailli par son metteur en scène qui lui reprocha tour à tour son retard ainsi que sa coupe de cheveux, bien trop négligée à son goût. Le sorcier passa une main dans sa chevelure, et se dit qu'un petit coup de fraicheur, ainsi qu'un bon rasage de sa barbe de quelques jours, pourrait être utile pour lui redonner un petit coup de jeune. Il n'avait pas pris soin de lui depuis quelques jours, et il ne tenait pas à ce que ses admirateurs le prennent pour un mendiant. Quoique... Cela pourrait faire un bon sujet de spectacle.

Tout en avançant dans les coulisses, Hiram réfléchissait. Un peu de vacances en campagne lui ferait beaucoup de bien. Soudain, un garçon le percuta de plein fouet, fuyant visiblement la colère de sa mère, que le sorcier entendant gronder un peu plus loin. Les yeux du petit s'écarquillèrent lorsqu'il les leva vers lui. Hiram allait pester contre la maladresse du gamin mais il se ravisa, trop las pour se mettre en colère. Il soupira doucement et, tout en s'agenouillant, il demanda au garçon : Est ce que tu cours vite ? Le gamin, oubliant sa peur de ce grand magicien qu'il avait vu sur les affiches et dont on lui avait tant parlé, hocha la tête avec défi. Hiram sourit et reprit : Vois tu, j'ai un gros problème. Mon foulard est très capricieux en ce moment. A ces mots, le foulard noué autour du cou du sorcier se dénoua, seul, et leva l'un de ses coins vers le garçon. Il n'aime pas rester immobile plus d'une heure, et encore moins en étant noué autour de mon cou. Je te donnerais cinq sous si tu parviens à le rattraper avant qu'il ne se cache. Soudain, le foulard glissa du cou d'Hiram et se faufila à toute vitesse dans les coulisses. Le gamin ne tarda pas à le suivre à toute allure, sous le regard amusé du sorcier qui reprit sa route. Il entra alors dans sa loge, y trouvant une femme qui, visiblement, semblait surprise de voir autant de bibelots aussi étrange dans ses affaires. Elle ne sembla pas avoir remarqué la présence du sorcier qui lui dit, après avoir toussoté : Je ferais attention, à votre place. L'un de ces objets a appris à mordre. Il sourit et entra. Il retira son long manteau, son chapeau, et les déposa sur le fauteuil qu'on avait installé à son attention. Il tourna ensuite la tête vers la femme et demanda : Vous devez être la coiffeuse, n'est ce pas ? On m'a dit que vous seriez là. Je vous rassure tout de suite, je ne vais pas être difficile. Très court sur le derrière et les côtés, et plus long sur le dessus. Vous devez connaitre, je pense.

Tout en s'installant, il jeta un œil à la femme, elle était élégante, dans son tailleur violet, et il se dit avec un sourire que le bambin qu'il avait croisé devait être son fils. Il demanda alors, tout en souriant : Le petit que j'ai croisé dans le couloir est à vous ? C'est un charmant garçon, très serviable. Il m'aide à rattraper un foulard rebelle. J'espère que cela ne vous dérange pas, j'ai beaucoup de mal à le dresser, ce bout de tissu.
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Mer 18 Aoû - 23:30
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The Greatest Showman
""My brain is the key that set me free"


-Ah ! s’exclama Annie d’une voix suraigüe en entendant la voix du performeur dans son dos.

Précipitamment, elle reposa sur son socle le petit bibelot qu’elle s’occupait d’inspecter. Gênée, un peu vexée, elle marmonna qu’elle ne faisait que regarder en arrangeant nerveusement sa coiffure dans la glace, comme s’il venait de la prendre la main dans le sac (de tournée).
Sa mise en pli demeurait impeccable pour une femme d’aussi petite classe. Ses waves brillantes de cire ondulaient au-dessus de ses épaules, honorant la tendance du bob garçonne qui lui donnait l’air si sophistiquée. Bien entendu, elle exécutait elle-même ses coiffures ainsi que la coupe de ses vêtements, souvent donnés par des voisines ou des clientes. Même si elle n’avait pas grand-chose de chic, elle avait cet air à la mode.

« Excusez moi, je suis un peu curieuse » confessa-t-elle en étirant son éclatant sourire commercial.

Les talons de ses souliers toquaient le sol sous ses petits pas rapides quand elle vint tirer la chaise devant le miroir pour inviter Monsieur Leibovitz à s’installer.

L’artiste lui sembla immense. Même quand il était assis au fond de son siège, elle le dépassait à peine. Tandis ce qu’elle inspectait du bout des ongles la nuque (un peu longue) et les pattes (déséquilibrées) du magicien, Annie essayait de se raccrocher à sa conversation un peu absurde. La nouvelle des turbulences de son mouflet ne la faisait pas vraiment rire.

-Léon ? Ah oui c’est l’mien… Il vous a pas gêné j’espère ? C’est pas une lumière mais il est pas méchant, puis ça s’embête vite à cet âge. Hésitez pas à l’houspiller c’est tout c’qu’il comprend, le même modèle que le père mais en plus bête encore !

Tout en persiflant, elle disposa sur les épaules d’Hiram une grande serviette fleurie pour protéger son costume. Saisissant un peigne dans la trousse déployée juste sous le miroir, elle commença à démêler les beaux filaments argentés et bruns qui couronnaient sa tête.

-Vous êtes bien gentil de lui avoir donné de l’occupation …, soupira-elle, c’est pas facile d’être un môme à notre époque. Je rafraîchis juste un peu alors ? Sourire. Dis donc vous avez une belle matière, à votre âge c’est un luxe. Coup de peigne. Cette longueur ça va ? La mode dans ce quartier c'est plus court, vous savez ? Regard dans la glace. Oh bah on essaie et puis vous me dîtes.

Depuis Paris, Annie incarnait merveilleusement la gouaille du salon de coiffure. Sa clientèle de bonnes femmes, à force de confidences, lui revenait pour des questions de moins en moins esthétiques et de plus en plus ésotériques. La petite coiffeuse en entendait des belles sur le gratin berlinois et leurs frasques, et leurs problèmes, leurs petites rumeurs, leurs quelques déshonneurs… Contre quoi elle vendait des grigris et des petites formules pour retrouver l’affection de son mari, accroître les chances de sa laiderone dans les rallyes. Une petite magie inoffensive et domestique qui complétaient ses revenus et lui gagnait un clientèle double.  
Tout ce qu’elle savait sur le Zandar, c’était ce que des clientes avaient pu lui raconter d’ailleurs. Un ta-bac extraordinaire dans tout Berlin, les harpies s’arrachaient sa cape à la fin du show comme si c’était la réincarnation de Debussy.

-Alors, Monsieur Zandar, depuis quand êtes vous à Berlin ? On voit vos affiches partout, Léon a hâte de voir le spectacle, inventa-t-elle. Vous faîtes le tour du monde et vous piquez Berlin, c’est pas banal. A votre place moi j’serai allé à Mexico, c’est moins craignos.

Sur les grandes (et séduisantes) épaules de l’artiste, de petits résidus de cheveux s’accumulent au rythme de ses coups de ciseaux pendant que sa main pleine de bague se promènent dans les mèches ondulées pour les essayer dans un sens puis dans l’autre.  

(c) sweet.lips
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Mer 27 Oct - 1:24
The greatest showman
lemont10.jpgHiram Leibovitz
Le Regard
La coiffeuse sursauta et reposa l'objet sur son socle. Le petit cri qu'elle avait poussé en aurait fait rire plus d'un, mais Hiram resta complètement stoïque, un petit sourire affiché sur ses lèvres. Elle entreprit ensuite de remettre un peu d'ordre dans sa coiffure qui était, selon le magicien, déjà très élégante. Il n'y avait pas que cela qui attira le regard d'Hiram. La femme en elle même était bien habillée, même si on pouvait voir qu'elle n'avait pas les moyens de s'acheter les dernières tendances. Elle parvenait malgré cela à faire en sorte de ne pas attirer le regard... Du moins, pas trop, car celui d'Hiram ne pouvait se détacher d'elle. Ce n'était pas un regard insistant, loin de là, Hiram parvenait à jouer avec ses yeux pour y faire lire des émotions qu'il ne ressentait pourtant pas. La coiffeuse, par exemple, pouvait comprendre qu'il se montrait bienveillant envers elle, alors qu'il était en réalité hilare de l'avoir vu sursauter ainsi. Elle s'excusa, lui disant qu'elle était un peu curieuse, et le sorcier se contenta d'hausser les épaules. Elle pouvait bien regarder et toucher tout ce qui lui chantait, il n'en n'avait cure. Elle l'invita à s'asseoir devant le miroir, et il s'exécuta. Elle paraissait bien petite, à côté de lui. Même lorsqu'il était assis, elle le dépassait à peine. Et bien, il fallait manger de la soupe petite coiffeuse ! Il espérait sincèrement que le gamin ne tiendrait pas d'elle... Quoique... Un homme de petite taille serait bien utile, surtout lorsqu'il s'agit de se faufiler là où un homme de taille normale ne pourrait passer.... Dans un conduit de cheminée par exemple.

Il lui parla alors du petit, et la femme ne parut pas très étonnée de savoir que son rejeton se baladait dans les coulisses sans surveillance. Elle lui dit même que son enfant n'était pas une lumière, et qu'il ne fallait pas hésiter à le sermonner. Hiram leva un sourcil, surpris. Elle ne paraissait pas être très attachée à son fils. Léon, qu'il s'appelle. C'est mignon. Hiram répondit alors : Il a été adorable, bien au contraire, et très serviable. Il ne m'a pas paru... Bête, mais plutôt malin et rusé pour son âge. Ceci dit, je ne lui ai parlé que pendant quelques secondes, pas de quoi porter un jugement concret. C'était sa mère, après tout, c'était elle qui l'avait mis au monde et qui était la plus apte pour décrire sa progéniture. La femme déposa une serviette sur ses larges épaules et commença à démêler sa tignasse tout en le remerciant d'avoir fourni une occupation à son fils. Elle changeait de sujet à chaque coup de peigne, dégainant de nouvelles phrases à chaque mouvement. Hiram avait l'habitude de ça, elles étaient toutes pareilles. Il hocha la tête avec un petit sourire quand elle lui demanda s'il souhaitait rafraichir sa coupe de cheveux. Il la laissa décider de la longueur de ses cheveux. Quand elle lui dit que la mode était au plus court, il sourit pour donner son consentement. Si c'était ça qui faisait fureur en ville, autant essayer, dans tous les cas, cela repoussera. Il se demanda alors, distraitement, pourquoi il n'avait pas ensorcelé peigne et ciseaux pour se faire tout cela soi même, avant de se rappeler que le dernier essai avait été un échec cuisant. Trois semaines à porter un chapeau, pour que Berlin ne voie pas que sa célébrité favorite ressemblait à un moine. Trois semaines durant lesquelles il priait pour qu'il n'y ait pas un coup de vent surprise. Trois semaines durant lesquelles il avait du éviter de se montrer. On l'avait cru malade, et il avait fini par jouer cette carte pour expliquer ses absences aux soirées de ses amis.

La femme, inlassablement, coupait ses cheveux, jouant avec ses mèches et transformant ainsi l'apparence de l'artiste. Ce dernier se dit que les coiffeuses avaient un véritable pouvoir. D'un simple coup de ciseaux, elles pouvaient décider si leur client serait la risée, ou au contraire, la nouvelle égérie de Berlin. Il avait entendu suffisamment d'écho sur celle ci pour décider de faire appel à ses services et, pour le moment, il n'était pas déçu. Il leva les yeux vers elle, pour la regarder à travers le miroir. Elle était vraiment élégante, et charmante, avec ça. Cela avait l'air d'être une femme qui vivait avec son temps, et qui, malgré les difficultés, parvenait à rester debout et à avancer. Des femmes fortes, voilà ce qu'il fallait à ce monde... Elle lui posa des questions sur sa vie, et lui dit que son gamin avait hâte de voir ses spectacles. Elle paraissait étonnée de voir qu'il avait décidé de poser ses bagages à Berlin, alors que, selon elle, Mexico paraissait plus approprié. Hiram laissa échapper un sourire charmeur et répondit : Je suis déjà allé à Mexico, et je n'ai pas été déçu du voyage. Je suis à Berlin depuis peu de temps et... Je dois avouer que ce n'est pas facile, avec ces vampires qui rodent. Mais je compte rester encore un long moment, car c'est ce dont la population a cruellement besoin... Un moment de rêverie, d'extase, de liberté retrouvée, avant de faire de nouveau face à la réalité. Tout en parlant, Hiram dessina, du bout de l'index, quelques inscriptions en hébreux sur une brosse à cheveux qui, après quelques secondes, s'anima. L'objet glissa doucement pour se redresser sur son manche et s'inclina devant la coiffeuse dans une belle révérence qui fit sourire le magicien . C'était cela qu'il aimait : faire vivre l'imagination et ramener le sourire à ceux qui souffraient.

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