Julian MacMahon
▬ NOM : MacMahon
▬ PRÉNOM : Julian
▬ SURNOM : Juju. Ce surnom est un privilège uniquement accordé à Isadora.
▬ ÂGE : 37 ans (27 en apparence)
▬ DATE DE NAISSANCE : 1883
▬ ORIENTATION SEXUELLE : Asexuel panromatique
▬ SITUATION FAMILIALE : Orphelin, dont la seule famille est sa petite sœur adoptive.
▬ PARTICULARITÉS : Il est forgeron. C'est également un loup solitaire, sans meute.
▬ GROUPE : Loup-garous
▬ RANG DANS LE CLUB : Etoile
▬ AVATAR : Jeremy Renner
▬ PRÉNOM : Julian
▬ SURNOM : Juju. Ce surnom est un privilège uniquement accordé à Isadora.
▬ ÂGE : 37 ans (27 en apparence)
▬ DATE DE NAISSANCE : 1883
▬ ORIENTATION SEXUELLE : Asexuel panromatique
▬ SITUATION FAMILIALE : Orphelin, dont la seule famille est sa petite sœur adoptive.
▬ PARTICULARITÉS : Il est forgeron. C'est également un loup solitaire, sans meute.
▬ GROUPE : Loup-garous
▬ RANG DANS LE CLUB : Etoile
▬ AVATAR : Jeremy Renner
▬ CARACTERE : Dévoué - Humble - Travailleur - Franc - Courageux - Sarcastique - Solitaire - Ronchon - Secret - Routinier - Borné
▬ ANECDOTES : Julian n'aime pas s'attacher. A ses yeux, c'est plus simple - et aussi moins dangereux - de rester seul. Même s'il reste poli, il garde ses distances avec les gens. Ses clients restent des clients. Il se contente de parler affaire ou, à la rigueur, de la pluie ou du beau temps. Mais rares sont les personnes qu'il admettra considérer comme ses amis. Cela ne l'empêche pas d'être aimable, bien sûr, ou même de proposer des alternatives au paiement liquide, comme du troc. C'est ainsi qu'il a quelques relations avec d'autres commerçants- des relations purement professionnelles, bien sûr.
▬ HABITUDES : Julian est particulièrement facile à faire rire. Même les blagues les plus idiotes le font rire et même s'il fait de son mieux pour le cacher, il peut rarement s'empêcher d'au moins sourire. Julian est quelqu'un de plutôt câlin, mais il se refuse de le montrer ni de l'assumer. Il est très fier de sa moustache.
▬ ANECDOTES : Julian n'aime pas s'attacher. A ses yeux, c'est plus simple - et aussi moins dangereux - de rester seul. Même s'il reste poli, il garde ses distances avec les gens. Ses clients restent des clients. Il se contente de parler affaire ou, à la rigueur, de la pluie ou du beau temps. Mais rares sont les personnes qu'il admettra considérer comme ses amis. Cela ne l'empêche pas d'être aimable, bien sûr, ou même de proposer des alternatives au paiement liquide, comme du troc. C'est ainsi qu'il a quelques relations avec d'autres commerçants- des relations purement professionnelles, bien sûr.
▬ HABITUDES : Julian est particulièrement facile à faire rire. Même les blagues les plus idiotes le font rire et même s'il fait de son mieux pour le cacher, il peut rarement s'empêcher d'au moins sourire. Julian est quelqu'un de plutôt câlin, mais il se refuse de le montrer ni de l'assumer. Il est très fier de sa moustache.
Histoire
Parfois, quand Julian repensait à son enfance, il se disait que c'était presque comme l'un de ces contes de fées pour enfants. Il avait tout pour être heureux, quand il était gosse. Des parents aimants, une meute soudée et un Alpha juste, même si un peu stricte. Non, vraiment, il n'avait rien pour se plaindre, à cette époque là. Et Julian n'était de toute façon pas du genre à se plaindre. Julian MacMahon était donc né dans une meute proche en proche banlieu de New York. Ses parents étaient maraichers et donc, le petit garçon fut mis à contribution dés petit. Cela n'avait jamais été une corvée pour lui. Il aimait bien s'occuper des plantes et aider ses parents. Voir les plantes s'épanouir et donner des fruits et des légumes délicieux. Mais... encore une fois, comme dans les histoires, cela n'avait pas duré. Quelques semaines après son treizième anniversaire, sa meute fut attaquée par des vampires. Plus exactement, des gardes Karpathes de Dracula. Encore aujourd'hui, les hurlements que Julian avait entendu ce jour-là hantaient ses nuits. Ses parents lui avaient ordonné de se cacher, pendant qu'ils allaient aider le reste de la meute. Il avait couru jusqu'à la cave et grimper dans un tonneau. Les mains sur la tête sur les oreilles, il essayait d'atténuer les sons horribles qui parvenaient à arriver jusqu'à lui. Il ne se souvient pas combien de temps il est resté là, même après que tout soit devenu silencieux. Les images qu'il a vu en sortant du tonneau, en sortant de la ferme étaient encore bien trop vives dans son esprit à l'âge adulte. En voyant sa meute massacrée, Julian s'était promis de ne plus perdre personne... et donc, pour ça, de rester seul.
Trop jeune pour s'occuper de la ferme, il l'a vendue et a utilisé l'argent qu'il a pu en tirer pour fuir en Prusse. Là-bas, en Bavière plus précisément, il devait l'employé d'un forgeron qui lui apprit son art, un homme appelé Arman. La force surhumaine de Julian lui fut d'une grande aide et Arman, finalement, accepta de lui apprendre son art. Pour s'assurer de tenir sa promesse, il se contentait de côtoyer son maître pendant les leçons et les heures de travail. Le reste du temps, il restait seul. Il s'entraînait, il lisait, il faisait n'importe quoi tant que cela pouvait l'éloigner de Arman. Lorsque ses premières transformations arrivèrent, il sut quoi faire pour les gérer seul. Ses parents avaient pris la précaution de lui apprendre à se débrouiller seul... "On ne sait jamais", lui répétait sa mère. Ses mots résonnaient dans sa tête à chaque transformation. Il avait presque l'impression de sentir le regard attentif de son père, aussi. Le sous-sol, en tout cas, lui permit de ne mettre personne en danger, même s'il a toujours su se contrôler.
Cela faisait quelques mois maintenant qu'il avait fêté son vingtième anniversaire et aujourd'hui, il préparait ses affaires. Julian avait officiellement décidé de prendre son envol. Il voulait se mettre à son compte et pour ça, il partait à Berlin. Une nouvelle vie, une nouvelle ville, n'est-ce pas ? Il avait économisé depuis qu'il était entré au service d'Arman pour pouvoir s'installer confortablement là-bas et lancer ses affaires. Naturellement, il avait tout ce qu'il fallait pour le voyage. Il était plus que préparé. Ses adieux avec son maître lui firent un pincement au coeur qu'il n'avouera jamais. Peut-être que c'était ça, la vraie raison de son départ à Berlin : il se sentait s'attacher de plus en plus à son patron et il en était hors de question. Le loup solitaire se mit en route. L'hiver approchait, il faisait de plus en plus frais mais cela ne le dérangeait pas, il avait prévu tout ce qu'il faut. Non... En réalité, il y avait quelque chose qu'il n'avait pas prévu. Une certaine gamine aux cheveux châtains. Une pauvre petite, frigorifiée et chétive, visiblement affamée. Quand il a vu ses yeux, il s'est revu, abandonné -malgré eux- par sa meute, seul. Et il avait rompu sa promesse, ce jour-là, en lui tendant l'un des petits pains qu'il avait achetés sur la route. Comme pour effacer son geste, il avait voulu simplement reprendre son voyage. Mais la petite ne comptait pas le laisser faire. Elle le poursuivait sur un kilomètre, malgré les efforts de Julian pour la semer. Plus il essayait, plus il se surprenait à regarder du coin de l'oeil comment elle allait. Plus il essayait, plus il était proche de craquer en voyant cette enfant si désespérée de le rattraper qu'elle se blessait les pieds. Et finalement, il avait craqué. Il avait ralenti. Et soudain, une petite main se glissa dans la sienne. Il se souvenait encore de la force de sa petite main serrant la sienne... et de ses mots. "Je ne te lâcherais plus jamais". Un sourire avait échappé ses lèvres, sourire qu'il avait remplacé par un soupir. Il l'avait porté jusqu'à la ville la plus proche, lui achetant de meilleures chaussures, des vêtements plus chauds et un vrai repas. Il avait même reporté son plan de voyage et loué une chambre dans une auberge pour lui permettre de se reposer un peu. Déjà, il savait au fond de lui que c'était foutu. Il voulait déjà la protéger au péril de sa vie, même s'il se berçait d'illusions en se disant qu'il trouverait un orphelinat, une famille, une école, une église où la laisser. En réalité, à la fin du voyage, il avait déjà oublié ses plans. Isadora faisait maintenant partie de sa nouvelle vie, qu'il le veuille ou non d'ailleurs... Car la petite ne le laisserait pas partir, et lui-même ne voulait plus se détacher d'elle, même s'il faisait le dur de l'extérieur. Il s'installa avec elle à Berlin et ouvrit sa boutique. Ils s'habituèrent tous les deux à leur nouvelle vie. Mais c'était surtout Isadora qui avait l'air de peiner : elle refusait de le laisser partir travailler et de rester avec les nourrices qu'il engageait. Ce qui l'agaçait fortement, bien sûr, mais il ne l'exprimait pas... tout simplement car il comprenait la petite. Finalement, elle finit par accepter de se séparer de lui la journée, grâce à la troisième nourrice qu'il a engagé. Il avait été soulagé de voir qu'Isadora ne paniquait plus à l'idée de le voir partir. Il était infiniment reconnaissant envers la nourrice de ce qu'elle faisait pour elle, même si elle faisait son travail. Doucement, Julian semblait voir la lumière au bout du tunnel. Malgré les cauchemars de Isa, malgré les cris qui le hantaient encore aujourd'hui. Une meilleure vie, une vie plus tranquille et, même s'il s'était promis de le rester, il n'était plus seul et, au fond de lui, il préférait ça.
Malheureusement, la vie est cruelle, en vérité. Les démons qu'ils cherchaient à fuir les avaient suivis. Dracula avait fait son nid en Allemagne... Julian avait pensé à s'enfuir à nouveau. Retourner en Grande Bretagne, emmener Isa... Mais ce n'était plus chez lui, là-bas. Il avait construit une vie ici, et il en avait marre de fuir. Il voulait que Isabella puisse avoir une vie plus ou moins normale. Et il se battrait pour que ça arrive. C'était sa motivation pour entrer au Club Diogène. Mais comment l'a-t-il découvert ? Pour dire vrai, c'est plutôt le Club qui l'a découvert. C'était quelques mois après l'arrivée de Dracula en Allemagne. Même si sa priorité était la sécurité d'Isadora et la sienne, il ne pouvait pas s'empêcher de surveiller les actions des vampires dans son quartier. Parfois, des clients en parlaient entre eux, ou encore avec lui : il avait une petite boutique qui était pour l'instant passée inaperçue aux yeux des enfants de la nuit. C'est ainsi qu'il eut vent qu'un groupe de vampires prévoyait une attaque sur une famille d'humains, en bas de la rue, qui avait adopté un jeune loup-garou. Ils venaient souvent avec lui pour admirer les créations de Julian. Il ne pouvait pas rester sans rien faire en apprenant cela ; se munissant d'une des armes qu'il avait forgé et tâchant de cacher son identité pour ne pas mettre sa propre famille en danger, Julian était intervenu et avait protégé les cibles des vampires. C'est peu de temps après que le Club Diogène prit contact avec lui et lui offrit une place auprès d'eux. Il accepta à la condition qu'ils aident la famille qu'il avait protégé à quitter le pays. C'est ainsi qu'il rejoint le Club. Voyant la menace se rapprocher, il avait commencé à apprendre à Isa à se battre. Il s'absentait plus souvent, pour des missions, après tout : il voulait s'assurer qu'elle pourrait se défendre s'il n'était pas là... Bien qu'il ne se le pardonnerait pas si elle était attaquée pendant une de ses absences. Mais au moins, elle restait à la fois loin du danger mais capable de s'en défendre. Enfin... Malheureusement, il ne put pas, malgré ses efforts, l'empêcher de suivre ses pas et se brûler les ailes. Elle avait rejoint à son tour le Club Diogène et, même s'il n'aimait pas ça, lorsqu'elle répéta cette phrase qu'elle lui avait dit lorsqu'il avait accepté de la prendre sous son aile, il avait baissé sa garde. Il avait sourit légèrement. Et le malheur s'abattit sur sa petite famille, celle qu'il avait reconstruit. Lors d'une mission, Isadora fut transformée. Il se souviendrait toujours de la terreur qui l'avait envahi quand l'un des membres lui avait annoncé dans quel état ils l'avaient retrouvée, ni celle qu'il avait ressenti en voyant sa petite soeur qui ne semblait pas le reconnaître. Il pensa l'avoir perdue, jusqu'à ce qu'elle s'abandonne dans ses bras en pleurant. Julian s'était alors promis de l'aider à traverser cette épreuve. Isadora était une vampire ? Soit. C'était toujours sa Isa et il continuerait à l'aimer et la protéger comme il l'avait fait depuis qu'elle l'avait trouvé dans la rue. Et il l'avait fait. Ensemble, ils s'habituèrent à la nouvelle nature de Isadora. Il s'était, un temps, consacré pleinement à elle et pour cause : pendant un long moment, la laisser seule signifiait risquer qu'elle se suicide. Il voulait absolument lui montrer que, vampire ou non, il l'aimait et elle était toujours elle. Et ils allaient s'en sortir.
Maintenant, même des années après, Julian n'était que rarement sur le terrain. Il ne souhaitait pas plus attirer l'attention sur Isadora et lui-même. S'il laissait Isa (à contre-coeur, malgré son inquiétude) faire les missions qu'elle voulait, il avait décidé d'avoir un rôle de fournisseur d'armes plutôt que d'agent de terrain. Il forgeait les armes utilisées par le Club et, si le besoin était urgent seulement, il intervenait. En attendant, il préférait garder profil bas, car cette terreur qu'il avait ressenti en pensant perdre Isadora avait ravivé les souvenirs du petit garçon caché dans le tonneau... Et il ne voulait pas- non, il ne pouvait pas risquer de tout perdre à nouveau.
Trop jeune pour s'occuper de la ferme, il l'a vendue et a utilisé l'argent qu'il a pu en tirer pour fuir en Prusse. Là-bas, en Bavière plus précisément, il devait l'employé d'un forgeron qui lui apprit son art, un homme appelé Arman. La force surhumaine de Julian lui fut d'une grande aide et Arman, finalement, accepta de lui apprendre son art. Pour s'assurer de tenir sa promesse, il se contentait de côtoyer son maître pendant les leçons et les heures de travail. Le reste du temps, il restait seul. Il s'entraînait, il lisait, il faisait n'importe quoi tant que cela pouvait l'éloigner de Arman. Lorsque ses premières transformations arrivèrent, il sut quoi faire pour les gérer seul. Ses parents avaient pris la précaution de lui apprendre à se débrouiller seul... "On ne sait jamais", lui répétait sa mère. Ses mots résonnaient dans sa tête à chaque transformation. Il avait presque l'impression de sentir le regard attentif de son père, aussi. Le sous-sol, en tout cas, lui permit de ne mettre personne en danger, même s'il a toujours su se contrôler.
Cela faisait quelques mois maintenant qu'il avait fêté son vingtième anniversaire et aujourd'hui, il préparait ses affaires. Julian avait officiellement décidé de prendre son envol. Il voulait se mettre à son compte et pour ça, il partait à Berlin. Une nouvelle vie, une nouvelle ville, n'est-ce pas ? Il avait économisé depuis qu'il était entré au service d'Arman pour pouvoir s'installer confortablement là-bas et lancer ses affaires. Naturellement, il avait tout ce qu'il fallait pour le voyage. Il était plus que préparé. Ses adieux avec son maître lui firent un pincement au coeur qu'il n'avouera jamais. Peut-être que c'était ça, la vraie raison de son départ à Berlin : il se sentait s'attacher de plus en plus à son patron et il en était hors de question. Le loup solitaire se mit en route. L'hiver approchait, il faisait de plus en plus frais mais cela ne le dérangeait pas, il avait prévu tout ce qu'il faut. Non... En réalité, il y avait quelque chose qu'il n'avait pas prévu. Une certaine gamine aux cheveux châtains. Une pauvre petite, frigorifiée et chétive, visiblement affamée. Quand il a vu ses yeux, il s'est revu, abandonné -malgré eux- par sa meute, seul. Et il avait rompu sa promesse, ce jour-là, en lui tendant l'un des petits pains qu'il avait achetés sur la route. Comme pour effacer son geste, il avait voulu simplement reprendre son voyage. Mais la petite ne comptait pas le laisser faire. Elle le poursuivait sur un kilomètre, malgré les efforts de Julian pour la semer. Plus il essayait, plus il se surprenait à regarder du coin de l'oeil comment elle allait. Plus il essayait, plus il était proche de craquer en voyant cette enfant si désespérée de le rattraper qu'elle se blessait les pieds. Et finalement, il avait craqué. Il avait ralenti. Et soudain, une petite main se glissa dans la sienne. Il se souvenait encore de la force de sa petite main serrant la sienne... et de ses mots. "Je ne te lâcherais plus jamais". Un sourire avait échappé ses lèvres, sourire qu'il avait remplacé par un soupir. Il l'avait porté jusqu'à la ville la plus proche, lui achetant de meilleures chaussures, des vêtements plus chauds et un vrai repas. Il avait même reporté son plan de voyage et loué une chambre dans une auberge pour lui permettre de se reposer un peu. Déjà, il savait au fond de lui que c'était foutu. Il voulait déjà la protéger au péril de sa vie, même s'il se berçait d'illusions en se disant qu'il trouverait un orphelinat, une famille, une école, une église où la laisser. En réalité, à la fin du voyage, il avait déjà oublié ses plans. Isadora faisait maintenant partie de sa nouvelle vie, qu'il le veuille ou non d'ailleurs... Car la petite ne le laisserait pas partir, et lui-même ne voulait plus se détacher d'elle, même s'il faisait le dur de l'extérieur. Il s'installa avec elle à Berlin et ouvrit sa boutique. Ils s'habituèrent tous les deux à leur nouvelle vie. Mais c'était surtout Isadora qui avait l'air de peiner : elle refusait de le laisser partir travailler et de rester avec les nourrices qu'il engageait. Ce qui l'agaçait fortement, bien sûr, mais il ne l'exprimait pas... tout simplement car il comprenait la petite. Finalement, elle finit par accepter de se séparer de lui la journée, grâce à la troisième nourrice qu'il a engagé. Il avait été soulagé de voir qu'Isadora ne paniquait plus à l'idée de le voir partir. Il était infiniment reconnaissant envers la nourrice de ce qu'elle faisait pour elle, même si elle faisait son travail. Doucement, Julian semblait voir la lumière au bout du tunnel. Malgré les cauchemars de Isa, malgré les cris qui le hantaient encore aujourd'hui. Une meilleure vie, une vie plus tranquille et, même s'il s'était promis de le rester, il n'était plus seul et, au fond de lui, il préférait ça.
Malheureusement, la vie est cruelle, en vérité. Les démons qu'ils cherchaient à fuir les avaient suivis. Dracula avait fait son nid en Allemagne... Julian avait pensé à s'enfuir à nouveau. Retourner en Grande Bretagne, emmener Isa... Mais ce n'était plus chez lui, là-bas. Il avait construit une vie ici, et il en avait marre de fuir. Il voulait que Isabella puisse avoir une vie plus ou moins normale. Et il se battrait pour que ça arrive. C'était sa motivation pour entrer au Club Diogène. Mais comment l'a-t-il découvert ? Pour dire vrai, c'est plutôt le Club qui l'a découvert. C'était quelques mois après l'arrivée de Dracula en Allemagne. Même si sa priorité était la sécurité d'Isadora et la sienne, il ne pouvait pas s'empêcher de surveiller les actions des vampires dans son quartier. Parfois, des clients en parlaient entre eux, ou encore avec lui : il avait une petite boutique qui était pour l'instant passée inaperçue aux yeux des enfants de la nuit. C'est ainsi qu'il eut vent qu'un groupe de vampires prévoyait une attaque sur une famille d'humains, en bas de la rue, qui avait adopté un jeune loup-garou. Ils venaient souvent avec lui pour admirer les créations de Julian. Il ne pouvait pas rester sans rien faire en apprenant cela ; se munissant d'une des armes qu'il avait forgé et tâchant de cacher son identité pour ne pas mettre sa propre famille en danger, Julian était intervenu et avait protégé les cibles des vampires. C'est peu de temps après que le Club Diogène prit contact avec lui et lui offrit une place auprès d'eux. Il accepta à la condition qu'ils aident la famille qu'il avait protégé à quitter le pays. C'est ainsi qu'il rejoint le Club. Voyant la menace se rapprocher, il avait commencé à apprendre à Isa à se battre. Il s'absentait plus souvent, pour des missions, après tout : il voulait s'assurer qu'elle pourrait se défendre s'il n'était pas là... Bien qu'il ne se le pardonnerait pas si elle était attaquée pendant une de ses absences. Mais au moins, elle restait à la fois loin du danger mais capable de s'en défendre. Enfin... Malheureusement, il ne put pas, malgré ses efforts, l'empêcher de suivre ses pas et se brûler les ailes. Elle avait rejoint à son tour le Club Diogène et, même s'il n'aimait pas ça, lorsqu'elle répéta cette phrase qu'elle lui avait dit lorsqu'il avait accepté de la prendre sous son aile, il avait baissé sa garde. Il avait sourit légèrement. Et le malheur s'abattit sur sa petite famille, celle qu'il avait reconstruit. Lors d'une mission, Isadora fut transformée. Il se souviendrait toujours de la terreur qui l'avait envahi quand l'un des membres lui avait annoncé dans quel état ils l'avaient retrouvée, ni celle qu'il avait ressenti en voyant sa petite soeur qui ne semblait pas le reconnaître. Il pensa l'avoir perdue, jusqu'à ce qu'elle s'abandonne dans ses bras en pleurant. Julian s'était alors promis de l'aider à traverser cette épreuve. Isadora était une vampire ? Soit. C'était toujours sa Isa et il continuerait à l'aimer et la protéger comme il l'avait fait depuis qu'elle l'avait trouvé dans la rue. Et il l'avait fait. Ensemble, ils s'habituèrent à la nouvelle nature de Isadora. Il s'était, un temps, consacré pleinement à elle et pour cause : pendant un long moment, la laisser seule signifiait risquer qu'elle se suicide. Il voulait absolument lui montrer que, vampire ou non, il l'aimait et elle était toujours elle. Et ils allaient s'en sortir.
Maintenant, même des années après, Julian n'était que rarement sur le terrain. Il ne souhaitait pas plus attirer l'attention sur Isadora et lui-même. S'il laissait Isa (à contre-coeur, malgré son inquiétude) faire les missions qu'elle voulait, il avait décidé d'avoir un rôle de fournisseur d'armes plutôt que d'agent de terrain. Il forgeait les armes utilisées par le Club et, si le besoin était urgent seulement, il intervenait. En attendant, il préférait garder profil bas, car cette terreur qu'il avait ressenti en pensant perdre Isadora avait ravivé les souvenirs du petit garçon caché dans le tonneau... Et il ne voulait pas- non, il ne pouvait pas risquer de tout perdre à nouveau.
Le joueur
Partie joueur
▬ Pseudo : Yumi
▬ Prénom : Léa
▬ Âge : 22 ans
▬ Pays : France
▬ Fréquence de connexion : J'essaye de me connecter au moins une fois par semaine ou toutes les deux semaines si j'ai vraiment du mal.
▬ Inventé, tiré de la littérature, scénario ? : Prédéfini
▬ Comment avez-vous connu le forum ? Par les superbes Wanda et Dardalion !
▬ Commentaires :
▬ Pseudo : Yumi
▬ Prénom : Léa
▬ Âge : 22 ans
▬ Pays : France
▬ Fréquence de connexion : J'essaye de me connecter au moins une fois par semaine ou toutes les deux semaines si j'ai vraiment du mal.
▬ Inventé, tiré de la littérature, scénario ? : Prédéfini
▬ Comment avez-vous connu le forum ? Par les superbes Wanda et Dardalion !
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