Contexte
L'histoire tient parfois à bien peu de choses... si peu de choses. Le battement d'ailes du papillon qui provoque un ouragan à l'autre bout de la planète, un révolté qui assassine l'archiduc François Ferdinand et le monde se retrouve embourbée dans une guerre sans précédent... Ici, il aura suffi d'un échec pour que la face du monde soit bien différente, celui de trois jeunes hommes pleurant une femme qu'ils ont aimée, réduite au rang d'enfant de la nuit par Dracula, d'un médecin hollandais spécialiste en créatures occultes, et d'un dernier qui avait croisé le monstre, s'était rendu dans sa tanière et avait failli en mourir, sa santé mentale ne tenant qu'à un fil de soie, celui de l'araignée aux crocs sanglants qui avait patiemment tissé sa toile à Londres. Les quatre hommes avaient tenté le tout pour le tout, traquant la bête, se lançant à sa poursuite à travers toute l'Europe afin de le tuer et éviter qu'il ne répande son engeance démoniaque. Pourtant, c'est ce qui a été fait. Pourtant ils sont arrivés trop tard, Mina a été transformée, et le prince des ténèbres est retourné à Londres où il a utilisé son pouvoir pour séduire la jeune reine Victoria récemment veuve, entrant dans la lumière en tant que prince Consort, et révélant au monde entier l'existence des êtres comme lui. Pire encore, assoiffé de pouvoir, et de cette célébrité à laquelle il accédait enfin après des années, des siècles même à se terrer dans son chateau poussiéreux et à chasser comme une bête dans les pauvres villages alentours, il s'est pris pour Dieu, pour un créateur, distribuant son Baiser mortel à ceux qu'il jugeait digne de partager son sang. Il se créa une garde, les Karpathes, faite de vampires comme lui, qui traquait ceux s'opposant à lui, pendant que dans les salons, toute la bonne société se pressait de lui offrir sa gorge afin d'entrer dans ses bonnes grâces. Bientôt, être un enfant de la nuit est devenu un symbole de prestige, une condition pour s'élever dans la société victorienne, et le Prince, comme un éleveur de chevaux, ne choisissait que les meilleurs éléments, et ne donnant des autorisations qu'au compte gouttes pour que ses propres enfants étreignent à leur tour des âmes humaines. Une généalogie bien maîtrisée et contrôlée pour que ses descendants deviennent les rois du monde.
Pourtant, nos quatre aventuriers n'avaient pas encore dit leur dernier mot, et la lutte s'organisa dans l'ombre. Un club s'était organisé pour lutter contre ce fléau, celui de Diogène, à cause de sa célèbre phrase "Ôte-toi de mon soleil" et sa lanterne, symbole de l'espoir d'une renaissance. Le club trouva bientôt des partisans dans tout le pays, puis toute l'Europe, regroupant des humains, mais aussi d'autres races de créatures, que Dracula, dans sa soif de pouvoir et sa crainte d'être renversé voyait comme une menace. Il lançait ses Karpathes dans toute la Grande Bretagne pour exterminer loups garous, sorciers et autres, pour asseoir sa domination. Eux aussi se joignirent au Club pour protéger les leurs, les cacher, les exfiltrer, organisant un vrai réseau de résistance pour nuire à ces suçeurs de sang et envoyer les ennemis du Prince vers des cieux moins dangereux, comme les Etats-Unis, la Scandinavie ou l'Amérique du Sud.
Après des mois de préparation, l'occasion tant attendue arriva, et Victoria, retenue captive, eut l'occasion de se suicider. En vertu des lois britanniques, c'était à son fils de régner, et Dracula perdait ainsi tous ses appuis à la cour de Londres. Le Club pensait en finir avec lui, mais encore une fois, la Bête se montra plus forte et arriva à fuir, trouvant refuge en Prusse, qui deviendra bientôt l'Allemagne. Grâce à un jeu d'alliances et de pouvoirs dans sa famille vampirique qui s'étendait dans toute l'Europe il se glissa dans les arcanes du pouvoir et devint bientôt conseiller du chancelier Bismarck. C'est grâce à lui, à sa langue de serpent, que l'idée d'une guerre contre la France et son ancien territoire, la Grande Bretagne, naquit dans l'idée du chancelier, et il faillit remporter la victoire, en excellent stratège qu'il était. Il s'en est fallu de peu, très peu pour que le rouleau compresseur allemand détruise les Alliés, et sans un revirement de derrière minute, la face de l'Europe aurait été changée, encore une fois. Mais Dracula est du genre tenace et planifie sa revanche à Berlin, dans cette toute nouvelle République qu'il a laissée naître : la république de Weimar. Une période d'insouciance pour oublier les horreurs de la guerre, pour faire la fête, pour créer de l'art sous toutes ses formes et vivre, tout simplement. Mais derrière les cabarets où résonnent un jazz ou un swing endiablés, le Club Diogène est toujours là, et ne s'arrêtera pas tant que Dracula ne sera pas réduit en cendres.
(Crédit du moodboard non trouvé)
Pourtant, nos quatre aventuriers n'avaient pas encore dit leur dernier mot, et la lutte s'organisa dans l'ombre. Un club s'était organisé pour lutter contre ce fléau, celui de Diogène, à cause de sa célèbre phrase "Ôte-toi de mon soleil" et sa lanterne, symbole de l'espoir d'une renaissance. Le club trouva bientôt des partisans dans tout le pays, puis toute l'Europe, regroupant des humains, mais aussi d'autres races de créatures, que Dracula, dans sa soif de pouvoir et sa crainte d'être renversé voyait comme une menace. Il lançait ses Karpathes dans toute la Grande Bretagne pour exterminer loups garous, sorciers et autres, pour asseoir sa domination. Eux aussi se joignirent au Club pour protéger les leurs, les cacher, les exfiltrer, organisant un vrai réseau de résistance pour nuire à ces suçeurs de sang et envoyer les ennemis du Prince vers des cieux moins dangereux, comme les Etats-Unis, la Scandinavie ou l'Amérique du Sud.
Après des mois de préparation, l'occasion tant attendue arriva, et Victoria, retenue captive, eut l'occasion de se suicider. En vertu des lois britanniques, c'était à son fils de régner, et Dracula perdait ainsi tous ses appuis à la cour de Londres. Le Club pensait en finir avec lui, mais encore une fois, la Bête se montra plus forte et arriva à fuir, trouvant refuge en Prusse, qui deviendra bientôt l'Allemagne. Grâce à un jeu d'alliances et de pouvoirs dans sa famille vampirique qui s'étendait dans toute l'Europe il se glissa dans les arcanes du pouvoir et devint bientôt conseiller du chancelier Bismarck. C'est grâce à lui, à sa langue de serpent, que l'idée d'une guerre contre la France et son ancien territoire, la Grande Bretagne, naquit dans l'idée du chancelier, et il faillit remporter la victoire, en excellent stratège qu'il était. Il s'en est fallu de peu, très peu pour que le rouleau compresseur allemand détruise les Alliés, et sans un revirement de derrière minute, la face de l'Europe aurait été changée, encore une fois. Mais Dracula est du genre tenace et planifie sa revanche à Berlin, dans cette toute nouvelle République qu'il a laissée naître : la république de Weimar. Une période d'insouciance pour oublier les horreurs de la guerre, pour faire la fête, pour créer de l'art sous toutes ses formes et vivre, tout simplement. Mais derrière les cabarets où résonnent un jazz ou un swing endiablés, le Club Diogène est toujours là, et ne s'arrêtera pas tant que Dracula ne sera pas réduit en cendres.
(Crédit du moodboard non trouvé)