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Elisabeth Höngen
Elisabeth Höngen
Messages : 12
Date d'inscription : 12/04/2022

E. Höngen — « le plus clair de mon temps, je le passe à l’obscurcir » Empty E. Höngen — « le plus clair de mon temps, je le passe à l’obscurcir »

Mar 12 Avr - 22:23
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Elisabeth Höngen
▬ NOM : Quoique née en étant une Basta, elle est à présent connue sous le noble nom de Höngen, un nom évoquant la gloire et les acclamations.
▬ PRÉNOM : Marie est son prénom de naissance mais, dans un désir illusoire de se réinventer, elle déambule sous le nom d’Elisabeth.
▬ SURNOM : Le dénominatif Eli est souvent utilisé par ses pairs mais, le trouvant bien trop masculin en sonorités, Elisabeth préfère qu’on la surnomme Sissi.
▬ ÂGE : 25 ans, l’horloge du temps s’est figée pour elle, à jamais.
▬ DATE DE NAISSANCE : 31 octobre 1856.
▬ ORIENTATION SEXUELLE : Ses yeux s’enivrent autant des courbes féminines que masculines, elle se pense donc bisexuelle mais personne ne le sait.
▬ SITUATION FAMILIALE : Célibataire ; les aiguilles de son coeur souvent s’emballent, s’affolent, tournent autour du cadran et puis se détraquent sous la peur. Fuyant l’amour et ses ravages, elle n’a jamais connu la frénésie euphorique de ce sentiment et, grands dieux, elle s’en porte fort bien.
▬ PARTICULARITÉS : Chanteuse d’opéra de grande renommée, cantatrice adulée et acclamée pour sa voix de velours, elle appartient à la classe élevée.
▬ GROUPE : Les réveillés.
▬ RANG DANS LE CLUB : Aucun.
▬ AVATAR : Diane Kruger.
▬ CARACTERE : Quoique certains pourraient suggérer que sa véritable nature est hautement superficielle, arborant l’image rassurante que la foule en admiration renvoie sur sa fierté, Elisabeth ne saurait être réduite à ce morne portrait. Sensible, d’une gentillesse égale, avenante, érudite, curieuse de tout, généreuse et loyale, elle est une femme née pour et par l’Art. Talentueuse dans son domaine, véritable ensorceleuse avec sa voix de cristal, elle est une travailleuse acharnée qui ne prend rien pour acquis et qui sait qu’elle doit sans cesse donner le meilleur d’elle-même pour garder sa condition privilégiée, à laquelle elle tient plus que tout. Baignant dans le luxe, vivant sur un véritable monticule d’or, dire qu’elle n’a pas une appréciation particulière pour le luxe et les soirées mondaines serait mentir mais, cela n’est-il pas une façon de se soustraire à ses angoisses ? Ses peurs semblent s’évanouir lorsque les yeux de ses pairs brillent d’admiration sur elle ; elles se dissolvent, s’évanouissent, disparaissent et… Pendant un instant, il ne reste plus rien sinon un confortable sentiment d’assurance et de fierté, qui disparaît bien vite malheureusement.
Par écho, Elisabeth éprouve une peur panique à l’idée de vieillir. Viscéralement attachée à la peau lisse de son visage, à la beauté de ses courbes modelées avec soin, elle est obsédée par l’image que les autres ont d’elle-même. Persuadée de devoir être parfaite, elle est toujours tirée à quatre épingles ; jamais un défaut, jamais une tare, elle incarne l’élégance en toutes circonstances. Elle a des manières délicates, une façon de parler qui se veut mesurer et arbore perpétuellement une expression paisible mais… Tout ceci n’est que de surface, une véritable armure construite au fil du temps pour survivre. Si le masque vient à se fendre, que se cache-t-il sous les dorures ?
Ainsi déterminée à avoir le contrôle sur tous les aspects de sa vie, Elisabeth ne fait véritablement confiance qu’à très peu de personnes, ne désirant point partager son secret avec quelqu’un susceptible de la trahir un jour. Personne ne doit savoir. Jamais. Alors elle ne laisse personne entrer dans son intimité, dans la bulle fragile qui la protège du reste du monde ; profondément seule, sa solitude est parfois salvatrice ou insupportable, mais elle sait qu’elle ne peut pas prendre le risque de l’entacher.


▬ ANECDOTES
❯ Passionnée par la musique, Elisabeth sait également jouer du piano à un niveau intermédiaire. Si elle n’a, certes, point le talent d’un musicien professionnel, elle s’adonne au clavier lorsqu’elle a besoin de canaliser ses pensées et/ou de se détendre.
❯ À 25 ans déjà, elle n’a encore jamais partagé la couche d’un homme ou d’une femme ; non pas qu’elle n’en éprouve pas l’envie mais, avec la vitre recouvrant son coeur, difficile de se mettre à nue. Dans tous les sens du terme, pour le coup.
❯ Ses deux boissons préférées sont le vin rouge, dont elle abuse follement, ainsi que le thé au réglisse.
❯ Elle est fort dépensière. Elle n’a jamais assez de nouvelles robes, de nouvelles parures ou de nouvelles chaussures. Elle suit la mode avec grande application, voulant toujours se présenter sous son meilleur jour, tout en prenant garde à ce que ses décolletés ne dévoilent pas son secret.
❯ Elle est à la fois effrayée et fascinée par les vampires, mais redoute le fait de se retrouver en face de l'un d'eux. Côtoyant un nécromant depuis son "réveil", Eli se doute bien qu'il existe d'autres sorciers mais elle n'en a jamais rencontré pour l'instant.


▬ HABITUDES
❯ Très coquette, son boudoir est emplit de savons parfumées, de crèmes et d'onguents dont elle se recouvre quotidiennement, et qui parfument jusque sa chambre toujours ordonnée.
❯ Maniaque, donc, Elisabeth est presque obsédée par le fait de se laver les mains, en somme, d'être propre. Elle se lave parfois plusieurs fois par jour, surtout les mains d'ailleurs, si bien que celles-ci paraissent très souvent sèches et abimées.
❯ Dès qu'elle le peut, elle aime se rendre en Bavière pour se reposer, marcher dans la nature, se ressourcer et monter à cheval.
❯ Sa particularité nécessite qu'elle soit vue tous les 4 mois par le nécromant s'était occupé de son réveil, afin de s'assurer du bon fonctionnement de son corps et de son coeur mécanique.
Histoire
En 1856, à Cologne, après des heures d’efforts et de souffrances dans un lit défait, Marie Basta, tenant la main de son époux inquiet et penché au-dessus d’elle, mit enfin au monde leur premier-né. Mais quoique bienheureuse, la mère n’eut guère le temps de presser son enfant contre son sein maternel, une hémorragie incontrôlable emportant son dernier souffle quand sa fille, tendrement emmitouflée dans les bras de son père, poussait son premier cri. Devenu veuf bien trop tôt, marqué par la mort prématurée de son épouse tant aimée, Bruno ne fit point de remariage par la suite et s’adonna pleinement à l’éducation de sa fille unique, prénommée en hommage à sa défunte mère, Marie.
Pianiste de profession, éminemment connu, Bruno entreprit rapidement de transmettre à sa fille son amour et sa sensibilité pour la musique, mais c’est dans le chant que la jeune fille se révéla finalement, exploitant une voix qui laissait tous ses professeurs muets ; une telle émotion se dégageait de son timbre, et sitôt qu’elle se mettait à chanter, une pluie de frissons venait vous parcourir en vous enveloppant de son chant. Ainsi, Maria commença sa carrière de cantatrice très tôt, peu après ses douze ans ; considérée comme une prodigue, réclamée à travers le monde, la jeune fille se produisit d’abord de nombreuses fois en Allemagne avant de s’envoler en Suède, en Norvège, à Londres et même aux Etats-Unis, toujours sous l’œil exigeant de son père. Trop d'exigence, peut-être. Il l'étouffait, parfois, bien qu'elle n'osait rien en dire ; il l'avait privée de l'insouciance de l'enfance, ne l'autorisant jamais à rejoindre les autres enfants pour jouer dehors car elle devait connaître son solfège par coeur, et ne l'autorisait pas plus à vivre librement sa vie d'adulte. S'occupant de gérer sa carrière avec fermeté, ne la consultant même plus sur les contrats qu'elle devait honorer, Bruno voulait que sa fille fasse honneur à son nom et, plus Marie grandissait, moins elle semblait être à la hauteur de ses attentes. Pourtant, elle brillait. Partout, où l'acclamait. Mais pour Bruno, ce n'était pas assez. Celui-ci s’éteignit néanmoins à un âge raisonnable, d’une mauvaise grippe qu’il refusait de faire soigner ; devenant alors orpheline à l’âge de dix-sept ans, en 1873, Marie fut partagée entre deux sentiments contradictoires : la joie d'être enfin libre et le chagrin de perdre la seule famille qu'il lui restait.

Décidant que, désormais, elle ne vivrait que pour elle, Marie décida de changer de nom pour Marie Tavary, prenant le nom de jeune fille de sa défunte mère. Au sommet de sa gloire, adulée et acclamée par les foules, elle pensait que rien ni personne ne pourrait la détrôner ; jusqu’au jour de 1879, quand, à l’âge de vingt-trois ans, on lui refusa le grand rôle principal dans un opéra prestigieux pour l’accorder à une autre cantatrice quelconque. Celle-ci n’avait pas son talent, mais elle était plus jeune. Plus jeune. Le commentaire l’avait laissée ébahie. Elle ne s’était jamais vraiment questionné sur son apparence, songeant naïvement que sa voix primait sur tout le reste.
Véritablement abattue d’avoir été évincée par une concurrente n’ayant que la jeunesse pour seul mérite, Marie prit ses distances avec la scène pour, disait-on, quelques soucis de santé. Elle recevait toujours des louanges mais ceux-ci lui paraissaient amers, comme destinés à disparaître ; cette perspective l’effrayait, elle ne voulait pas s’éteindre, elle ne voulait pas se dissoudre par les affres du temps. Il fallait qu’elle trouve une solution. C’est alors qu’elle eut vent d’une légende, des rumeurs circulant à propos d’une façon miraculeuse de rester jeune : songeant qu’elle n’avait pas grand-chose à perdre à enquêter, Marie s’offrit les services d’un détective privé pour que celui-ci perce les mystères du Cercle des Horlogers, et leur maîtrise du corps mécanique. Ce qu'il fit.

Mais s’offrir leurs services prodigieux nécessitait de sacrifier toute la fortune qu’elle avait amassée depuis le début de sa carrière, ainsi que par l’héritage de ses parents ; qu’importe, elle devait essayer. C’est ainsi qu’à l’âge de 25 ans, en 1881, elle fut amplement volontaire pour subir les transformations et « bons soins » de la Confrérie des Horlogers, conjugués à la magie d’un nécromant pour conserver son propre corps qui, d’après son père, avait une étonnante ressemblance avec sa mère.
Contre toute attente, l’opération fut une réussite mais, pour des raisons évidentes, Marie fut contrainte de se retirer quelques années afin d’être oubliée. Très vite, Marie Tavary fut considérée comme morte, dans l’une de ces disparitions mystérieuses qui ne trouvent jamais de résolution. En réalité, elle partit vivre en Hongrie sous une fausse identité, réapprenant peu à peu à vivre avec ce corps mécanique et ce visage figé. Là-bas, retrouvant une certaine sérénité, elle se mit à jouer de nouveau du piano, ce qu’elle n’avait plus fait depuis l’enfance, entreprit d’apprendre à monter à cheval et même à escalader. Mais le monde tumultueux lui manquait. La foule, les applaudissements, les louanges… Elle s’était suffisamment reposée. Il était temps de revenir.

De retour à Berlin à la fin de l’année 1920 sous le nom d’Elisabeth Höngen, la chanteuse d’opéra fit bien vite de retrouver les planches du succès et de la gloire ; de nouveau adulée et acclamée, la belle blonde croule sous les adorations et les applaudissements. Elle vit dans une très belle maison au coeur d'un quartier chic, possède un chauffeur personnel et une vie confortable. Elle a tout pour être heureuse, tout ce qu'elle a toujours désiré mais, le bonheur, ne l'effleure jamais. Mais qu'est-ce que la vie peut lui offrir de plus ? Peut-être, ce qu'elle attend le moins...

Le joueur
Partie joueur
▬ Pseudo : Aiwenore
▬ Prénom : Naïs
▬ Âge : Je suis majeure !
▬ Pays : Le meilleur au monde, la France !
▬ Fréquence de connexion : Très souvent
▬ Inventé, tiré de la littérature, scénario ? Prédéfini
▬ Comment avez-vous connu le forum ? Par un joli corbeau.
▬ Commentaires : J'espère que ma version d'Eli vous plaira, j'ai hâte d'écrire en votre compagnie !
Dante Uccello
Dante Uccello
Enfant d'Eve & d'Adam
Messages : 39
Date d'inscription : 13/01/2022

E. Höngen — « le plus clair de mon temps, je le passe à l’obscurcir » Empty Re: E. Höngen — « le plus clair de mon temps, je le passe à l’obscurcir »

Mar 12 Avr - 22:31
Mes hommages mademoiselle..

Le Corbeau et moi même sommes ravi de voir une telle célébrité en ces lieux, nous voilà fort honorés de votre présence. Soyez assurée que nous saurons vous guider au mieux dans votre nouvelle vie à Berlin.
Abraham Van Helsing
Abraham Van Helsing
Admin tea lover & Enfant d'Eve et d'Adam
Messages : 271
Date d'inscription : 23/12/2020

E. Höngen — « le plus clair de mon temps, je le passe à l’obscurcir » Empty Re: E. Höngen — « le plus clair de mon temps, je le passe à l’obscurcir »

Mar 12 Avr - 22:43
Oh tu as fini par craquer?? J’en suis ravie!!

Bon courage pour ta fiche et on est là si besoin!! Mille fois bienvenue et j’ai hâte de voir ta fiche et tes premiers rps!!
Elisabeth Höngen
Elisabeth Höngen
Messages : 12
Date d'inscription : 12/04/2022

E. Höngen — « le plus clair de mon temps, je le passe à l’obscurcir » Empty Re: E. Höngen — « le plus clair de mon temps, je le passe à l’obscurcir »

Mar 12 Avr - 23:25
@Dante Uccello J'ignore si cela sonne comme une promesse ou comme une menace mais, je vous en remercie tous deux. Je crois. Rolling Eyes

@Abraham Van Helsing Pas ma faute ! Un agent infiltré a su trouver les bons mots, que voulez-vous. De ce fait, c'est entièrement de sa faute si je suis faible. study
Merci beaucoup, hâte de vous rejoindre et d'écrire avec vous !
Rick O'Connell
Rick O'Connell
Enfant d'Eve & d'Adam
Messages : 61
Date d'inscription : 13/08/2021
Localisation : Quelque part et ailleurs

E. Höngen — « le plus clair de mon temps, je le passe à l’obscurcir » Empty Re: E. Höngen — « le plus clair de mon temps, je le passe à l’obscurcir »

Mer 13 Avr - 17:35
Eh bien, tu auras finalement succombé rapidement à l'appel de notre belle Elisabeth, on en est ravis!!

En plus ta fiche est très agréable à lire, tu as une très belle plume et tu as su donner de la profondeur au personnage! Bravo et bienvenue donc!

Félicitations !
.

E. Höngen — « le plus clair de mon temps, je le passe à l’obscurcir » Giphy

Maintenant que tu es validé(e), te voilà prêt(e) à t'aventurer dans tout Berlin, mais attention aux rencontres que tu y feras ! Nos te conseillons de commencer par te recenser dans les différents bottins du forum que tu trouveras ici, puis, de faire toute la paperasse nécessaire pour te trouver des partenaires de jeu juste et enfin, si vous en avez besoin, de vous créer logements et autres lieux de travail histoire de recevoir convenablement vos invités, dans ce sujet ci !
Si votre personnage interagit ou a des gens qui lui sont proches, que tu vas mentionner régulièrement en jeu sans pour autant que tu souhaites les mettre en scénario, tu peux compléter les PNJ de ton personnage, afin que les autres joueurs en apprennent un peu plus sur ces figures réccurentes! Et c'est ici!

Voilà il ne me reste plus qu'à te souhaiter bon jeu, et t'inciter, si ce n'est pas fait, à nous rejoindre sur Discord.
Contenu sponsorisé

E. Höngen — « le plus clair de mon temps, je le passe à l’obscurcir » Empty Re: E. Höngen — « le plus clair de mon temps, je le passe à l’obscurcir »

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