Lizzie McGrand - A la poursuite de l'amour

Les aventures de votre personnage en 500 mots minimum !
Elizabeth McGrand, surnommée Lizzie car elle n’aime pas son prénom, a eu une enfance des plus tranquilles. Elle a grandi dans une petite ville d’Irlande, entourée de champs et de vaches, où elle était à l’abri de l’agitation de la ville. Amoureuse de la littérature, elle passait le plus clair de son temps sur une couette dehors avec un livre et son chat (enfin le plus clair de son temps quand la météo le permettait). Elle aimait aussi beaucoup apprendre de nouvelles choses, et plus précisément les langues étrangères.
Dès ses 10 ans, elle s’amusait à écrire des poèmes dans sa langue et d’autres, et c’est comme ça qu’elle a compris que l’écriture, la lecture, les lettres en général étaient sa vocation.

Durant l’année de ses 15 ans, alors qu’elle était à la bibliothèque de son village, elle rencontra Hans. Hans était un prussien de 17 ans venu en voyage en Irlande. Passionné de littérature comme elle. Ce fut le coup de foudre. En relation longue distance, ils s’envoyaient régulièrement des lettres, et plus le temps passait, plus elle l’aimait. Et c’est tout naturellement qu’en 1913 qu’ils se fiancèrent. Le mariage eut lieu le 18 juin 1914 et Lizzie fit donc ses cartons pour vivre avec lui.

Mais, je ne vous apprends rien, en 1914, la guerre fut déclarée. Hans fut mobilisé pour l’armée Prusse, et le 18 janvier 1916, Lizzie était déclarée veuve.  
Son monde s’était écroulé. Elle avait perdu son âme sœur, son meilleur ami, et l’amour de sa vie.
Ses yeux avaient perdu de son éclat. Elle passait son temps enfermée chez elle, avait abandonné son rêve d’ouvrir un jour une bibliothèque, et n’osait même plus regarder un livre.
En 1918, lorsque l’Armistice fut déclarée, Lizzie sombrait un peu plus dans la dépression.
En 1919, elle n’était pas au courant de la création de la république de Weimar.
Et le 18 juin 1920, Lizzie se donnait la mort, afin de réussir à continuer son histoire d’amour avec Hans, dans ce monde ou dans le suivant.  
Mais si on est là à lire cette histoire aujourd’hui, c’est que bien évidemment, cela ne s’est pas déroulé comme prévu.

Les parents de Lizzie, venus vivre avec elle suite au décès de son époux, ne purent supporter la nouvelle. Leur fille unique ne pouvait pas partir comme ça. Ils avaient entendu des rumeurs sur un type de magie sombre pouvant ramener les morts à la vie. Ils purent, grâce à des amis très proches, rentrer en contact avec un nécromancien, qui leur promis de ramener l’âme de leur fille. Le prix était exorbitant. Mais rien n'était assez cher pour ramener leur fille. Sans hésitation, ils donnèrent l'argent au nécromancien. Et chose promie, chose due.

Le 18 décembre 1920, 6 mois après son décès officiel, Elizabeth ouvrait les yeux dans le corps d’une certaine Caitlyn. Brune, grande, un regard de tueuse. Tout l’inverse d’Elizabeth. Jolie, certes. Mais ce visage caractériel n’était pas le sien. Loin de ses cheveux de cuivre et de ses yeux bleus océan.

Ses parents étaient là à son “retour”. Depuis ce jour, elle a coupé tout contact avec eux. Ils l’avaient ramenée à la vie alors qu’elle voulait mourir, alors à ses yeux, ils étaient morts.

Le nécromancien lui avait expliqué tout ce qu’elle devait savoir. Elle devait éviter au maximum les policiers; Caitlyn ayant été policière durant sa vie. Elle avait un petit coeur en métal, avec les mêmes mécanismes qu’une montre et devait régulièrement subir des interventions pour changer le sang dans le coeur. Se cacher ne la gênait pas, elle n'aimait déjà pas vraiment les gens avant. Elle n'avait donc pas de risque de croiser l'entourage de Caitlyn.

Elle se dégoutait. Ses parents la dégoutaient. Mais ils lui avaient donné une idée. Si elle était revenue, Hans pouvait revenir. Elle allait y consacrer tout son temps. La bibliothèque qu’elle avait enfin pu ouvrir lui servait de repaire mais aussi de source inépuisable de connaissance sur les conséquences de ramener une âme à la vie.

Obligée de rester à Berlin pour suivre les "soins" qu'imposait son état, elle finit par se lier d'amitié avec le sorcier qui l'avait réveillée. La politique actuelle de Berlin ne la concernait pas, ne l'intéressait pas. Investie dans son projet, elle n'avait pas le temps de réfléchir eux éléments qui l'entouraient. Au fond, elle espérait même qu'Hans ait été transformé en vampire. Elle s'accrochait a l'espoir que l'un d'entre eux puisse un jour lui dire si cela était possible. Tout ce qu'elle voulait, c'était retrouver son mari.

Avec le soutien du nécromancien, qu'elle avait finit par apprécier, elle savait qu’elle y arriverait. Elle vivrait heureuse jusqu’à la fin des temps avec Hans. Vous avez sa parole.